Bien être animal

Voilà un terme utilisé à toutes les sauces qui a été vidé de son sens.

Voici une définition du bien être animal, reprise par le Ministère de l'Agriculture ainsi que nos "non-pratiques" d'élevage, qui sont pourtant les standards pour plus de 20 millions de cochons en France chaque année.

Définition par l’Organisation mondiale de la santé animale

 Aux termes du Code sanitaire pour les animaux terrestres de l'OIE, le bien-être animal désigne « l’état physique et mental d’un animal en relation avec les conditions dans lesquelles il vit et meurt ». 

Les principes directeurs qui guident l’OIE en matière de bien-être des animaux terrestres se réfèrent aux « cinq libertés fondamentales ». Énoncées en 1965 et universellement reconnues, ces cinq libertés décrivent les attentes de la société vis-à-vis des conditions de vie des animaux lorsqu'ils sont placés sous la responsabilité de l'homme, à savoir : 

 

  • Absence de faim, de soif et de malnutrition.
  • Absence de peur et de détresse.
  • Absence de stress physique ou thermique.
  • Absence de douleur, de lésions et de maladie.
  • Possibilité pour l’animal d’exprimer les comportements normaux de son espèce.

Pas de castration

Le but principal de la castration des cochons est d’éviter l’odeur « de verrat » de la viande,  une odeur ou un goût indésirable du porc qui provient des substances chimiques produites par les mâles sexuellement matures.
La castration facilite également l'élevage car on peut ainsi mélanger mâles et femelles. 
En Europe près de 1/3 des éleveurs ne castrent plus les mâles. En France, des millions de porcelets mâles subissent encore chaque année une castration à vif, dans le but de prévenir l'apparition (dans les faits assez rare) de cette odeur, que seules quelques rares personnes distingueront.
Il y a beaucoup à dire sur le sujet, alors pour en savoir plus:
- FAWEC, IFIP, Welfarm
- CIWFMeat Science 

Pas d'anneau nasale

La pratique consiste à poser avec une pince un anneau dans le groin du cochon afin de lui provoquer une douleur lorsqu'il va fouiller le sol, à savoir faire son activité préféré.
La pose d'anneau en travers du groin est réalisé dans des élevages où on trouve que les cochons abiment trop le sol, si les cochons abiment trop les sols c'est car ils n'ont pas assez de surface et que les sols ne sont pas porteurs, il faut dans ce cas s'orienter sur l'élevage ovin plutôt que porcin.
Récemment et discrètement ré-autorisé par l'institution du bio en France, comme quoi l’Agriculture Biologique ne va pas forcément de pair avec bien être animal

Pas de dents meulées

 La coupe des dents a pour objectif de réduire les blessures qu’ils s’infligent entre eux lors des bagarres, de même que celles qu’ils sont susceptibles de causer aux tétines de la truie .
Pourtant une étude (INRA) montre que l’épointage et le meulage n’ont pas d’effets sur la survie et la croissance des porcelets et peu d’impacts sur les lésions aux tétines. 

Pas de queue coupée

C’est une pratique douloureuse,  

l'ablation de leur appendice caudal est réalisée afin d’éviter que les porcelets ne se mordent la queue entre eux et développent des maladies suite a d'éventuelles infections. L'élevage en concentration, dans des espaces exigus entrainent de l'agressivité.

- IFIP 

Pas d'insémination artificielle

L'IA permet un contrôle plus précis, des gestations, elle permet d'éviter les pauses trop longues. Une truie "optimisée" peut avoir 2 portées par an mais les temps de repos sont par conséquence très courts.
Dans le but de rester dans un comportement naturel des cochons Nous avons fait le choix de procéder par saillie naturel par le verrat avec sa part d'aléatoire.

Pas de claquage des porcelets

 Encore une pratique débattable mais légale. 
Cela consiste a se débarrasser des porcelets qui à la naissance sont trop chétifs.
Nous garderons évidemment tout le monde! les petits et les moches.